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Aout 2023, Interdiction de l'abaya a l'école.
La France entière, a part quelques islamo-gauchistes, approuve la mesure. Enfin, une mesure claire et ferme censée conforter la laïcité et repousser les provocations de l'islamisme politique.
Super coup politique, chapeau l'artiste!
Alors, mesure salutaire ou funeste connerie (sic) ?
Reprenons les arguments un par un:
1) mesure claire
Pourquoi n'a t'on pas interdit le port de robes amples et longues : parce que cette interdiction est contraire a tout nos principes et a toutes nos lois et qu'aucune raison d’hygiène, de sécurité ou de pudeur ne viendrai la conforter. Alors comment reconnais t'on l'abaya : on nous dit "par l'intention de la personne qui le porte". Une élève brune aux cheveux bouclés qui en plus enlève son voile avant d'entrer a l’école porte une robe longue et ample, c'est une abaya. une blonde aux yeux bleus qui porte la même robe, c'est une robe longue et ample..... On frôle le racisme, bonne chance messieurs les proviseurs!
2) la laïcité
La loi sur la laïcité (ou loi de 1905) en France, établit les grands principes de la laïcité dans le pays. Les principaux points de cette loi sont : Séparation de l'Église et de l'État, Liberté de conscience, Liberté de culte, Neutralité de l'État, Liberté d'association, Financement des cultes et Éducation laïque.
La France, sous prétexte de laïcité et en y associant la lutte contre le communautarisme, impose a sa population des applications de cette loi plus restrictives des libertés et moins tolérantes que beaucoup de pays en Europe en en Amérique du Nord.
"Nous monsieur on pratique la laïcité a la Française, on lutte contre le communautarisme et on pratique l'assimilation, tout le monde s'aligne, je veux voir qu'une tête".
Bon, je veux simplement dire qu'on assimile pas une population par la contrainte.
Par contre, il y a une chose qui ne me semble pas trés laïque, ce sont les écoles "hors contrats". Une jeune fille qui ne va pas être acceptée a l'école pour cause de port d'abaya peut se retrouver dans une école islamiste "hors contrat" et la, ses chances "d'assimilation" me semblent fortement compromises.Merci a la droite de s’être opposée a la régulation des écoles "hors contrats", effectivement, l'interdiction de l'abaya c'est plus facile et ça ne concerne pas les catholiques.
3) les provocations des islamistes
C'est une réalité et un problème sérieux, pas facile a traiter et qui ne va pas s'arranger après l'interdiction de l'abaya. Tout les pays musulmans amis ou pas sont vent debout contre cette mesure et soutiennent en partie l'islamisme politique (évidemment, on a pas vraiment de leçon de démocratie a recevoir de ces pays mais on n'est pas obligé d'alimenter ces conflits par des mesures injustes et inefficaces).
Il y a tout dans les réglements de vie en commun et de discipline a l'école pour traiter ces problèmes et ces provocations mais les enseignants n'y arriveront pas sans le soutien sans faille de la hiérarchie, de la justice et de la majorité des parents.
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Nous (Maryse et Jacques) embarquons une nouvelle fois sur Aventura pour une balade en mer de Ligure et dans le Golfe de Génes.
Aprés quelques mouillages qui nous permettent d'attendre une météo propice pour un départ vers la Corse, nous traversons au moteur et jouissons d'une arrivée magnifique au petit matin dans la baie de Calvi avec vue sur les neiges du Monte Cinto!
Nous faisons alors le tour du Cap Corse avec deux beaux mouillages: Le port de Centuri (visite en annexe) et la plage de Tamarone puis direction L'ile de Capria (on s'en lasse pas)
Ensuite Elbe: mouillage dans la baie de PortoFerraio et visite de la ville (toujours avec l'annexe, le moteur HB électrique se comporte de manière exemplaire)
Aprés quelques ports Italiens plus ou moins intéressants mais toujours trés sympathiques, nous arrivons (en catastrophe) au mouillage de Le Grazie, en fait, la télécommande du gindeau (le treuil a chaine) ne marche plus et le vent s'est levé a plus de 20 noeuds, on pratique alors le mouillage au frein: ca consiste a lacher le frein du gindeau et a laisser l'ancre plonger et la chaine filer... j'arrive a tout arréter apres 45 mètres de chaine! 3h de réparation nous amènent a l'heure de l'apéro.
La prochaine étape est Santa Margherita de Ligure, c'est a 3km a pied de Portofino on nous ne retournons pas (déja vu en 2022) mais la ville est charmante, on visite, on se fait un petit resto (pasta alla vongole en ce qui me concerne) et on attend l'ouverture de la criée pour acheter des petites crevettes rouges a faire sur le bateau
Ensuite Génes (la non plus on s'en lasse pas), revisite de la vieille ville, spritz sur la place aux herbes et excursion en train au port de Camogli (petit joyau qui ne nous est pas accessible par la mer), enfin, dernier apéro au bar Degli Asinelli (y a pas plus typique)
Retour vers Toulon via Aliasso, San Rémo (Nous sommes au yatch club le lendemain du départ de la Giraglia) et mouillage dans la rade de Villefranche - avec visite de la ville que l'on ne connaissais pas.
En bref, trés peu de vent, donc trés peu de voile, 150 litres de gazoil, 10 litres de rosé bio, quelques bouteilles de vermentino et de limoncello et du bonheur tout le long du voyage.
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J’ai repris cette question (quel logiciel?) parce que c’est une des plus populaires sur les forums de navigation, mais, en ce que me concerne, la vraie question c’est : Est-ce que le routage par logiciel est utile?
Nous allons examiner ça avec deux exemples mais je veux préciser que mon interrogation concerne seulement la plaisance et pas la course au large pour laquelle, il y a probablement des outils et des infos météo plus performantes, et des coureurs qui savent les utiliser à bon escient.
Comment fonctionne le routage automatique ?
Pour faire un routage avec un logiciel, il faut 1) les GRIBs , il s’agit des vecteurs vent (force et direction) dispersés sur une grille plus ou moins fine (par exemple, un pas de 0,25 degré pour le modèle GFS), ces vecteurs sont calculés à partir des cartes de prévisions des pressions à basse altitude. C’est un calcul qui est relativement simple mais laborieux et qui pourrait être fait à la main sur une carte barométrique grâce a un abaque (les gradients donnent la force du vent, les tangentes aux isobares + ou – environ 20 deg - vecteur sortant pour un anticyclone ou vecteur rentrant pour une dépression - donnent la direction).
Il faut 2) les polaires du bateau, il s’agit de courbes en forme de cœur qui représentent la vitesse du bateau aux différentes allures, une courbe par force de vent (par pas de 5 N en général). Ces courbes sont déterminées de manière expérimentale.
Il faut enfin 3) un logiciel de routage, il existe plusieurs logiciels qui tous fonctionnent avec le même algorithme : le logiciel fait des itérations pour déterminer les isochrones (portion de routes de même durée) et parvient à déterminer la route la plus rapide en prenant à chaque pas la polaire de bateau et les GRIBs pour ce moment. Pour moi, il n’y a pas vraiment de différences entre les logiciels disponibles, j’utilise souvent qtVlm qui est gratuit et facile à utiliser (essentielement pour cet usage. En ce qui concerne la navigation, je préfère Opencpn, plus efficace a mon gout).
Quels sont les causes d’erreurs sur ces calculs ?
Les GRIBs dépendent d’un modèle. On considère que le modèle GFS 0.25 (modèle fourni par l’administration américaine) est relativement précis en Atlantique mais, bien qu’il fournisse des prévisions jusqu’à 10 jours, seuls les 3 ou 4 premiers jours sont relativement fiable. Par ailleurs, les modèles barométriques ne donnent pas d’indication sur les perturbations et il faut regarder le ciel, le baromètre et la girouette pour reconnaitre les fronts. Fronts qui vont nécessairement changer la route idéale.
Les polaires du bateau sont sujettes à caution, elles sont souvent fournies par le constructeur, quelquefois déterminées sur des unités sans frigo, gaziniére et autres équipement lourds et sont surtout valable sur eau plate !
Exemple 1 : Traversée Pointe à Pitre -> Horta.
J’ai fait tourner des routages tous les jours pendant 15 jours avant le départ. Compte tenu des limites listées auparavant, le logiciel fait un routage partiel (limité à 10 jours) et je repars du point d’arrivée avec les même GRIBs pour finir le parcours. Tout ça est très discutable et permet juste de se faire une idée des différentes situations possibles et l’on constate qu’en moyenne, les routes proposées se distribuent de chaque côté de la route directe. Nous avons donc privilégié le fait de rester le plus près de la route directe (loxodomie ou orthodromie, peu différentes dans ce cas).
Cette traversée s'est décomposée en 3 segments. Tout d'abord une route nord-est au près avec les alizés, ensuite la traversée de l'anticyclone (dopée au gaz oïl) et enfin un dernier segment un peu vaseux, alternance de pétoles et de bulles anticycloniques.
Nous avons atteint Horta en 18 jours et avons constaté que nous avions été beaucoup plus rapide que des équipages qui se sont laissés entrainés vers le nord (voir jusqu’au Bermudes) par leur routage automatique.
Exemple 2 : Toulon -> Calvi
J’ai fait cette traversée a de multiples reprises, avec souvent un petit routage le matin du départ. J'utilise le modèle AROME de Météo France réputé être le plus précis pour les cotes françaises de Météo France
On constate qu'il y a souvent un décalage entre le réel et les GRIBs (en force, direction du vent et timing) et qu'il faut adapter sa route au réel (en allant contourner une bulle de vent et de mer forte, ou en évitant d'avoir à tirer des bords de prés a l'atterrissage. En fait ces stratégies peuvent être largement anticipés en examinant les GRIBs et sans le recours à un routage.
En conclusion, le routage logiciel est très ludique, il peut donner une idée des différentes stratégies possibles mais je ne pense pas que l'on doive suivre ses résultats les yeux fermés. L'analyse des GRIBs et des météo fax (avec perturbations) , la prise en compte de la situation réelle et le bon sens restent les meilleurs outils.
www.jduverger.com
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6 mai 2021 : Départ pour Pointe à Pitre (Guadeloupe) avec une raison impérieuse et une autorisation du préfet pour l’équipage de Kouskeol.
Nous passons une petite semaine à la marina bas-du-fort pour préparer le bateau et faire l’avitaillement, semaine un peu triste puisque les bars, restaurants et lieux touristiques sont fermés. Quelques apéros avec les résidents de la marina nous permettent cependant de garder le moral.
Départ le 12 mai pour Marie Galante, une petite mise en jambe (ou en quille !), un superbe mouillage pour la nuit et une étape qui va nous permettre de partir le lendemain pour la traversée sur un bord.
Le 13 mai, après un passage entre la pointe du Château et la Désirade, nous prenons la direction des Açores : c’est alors quelques jours au nord-est (au près) avec des alizés puissants puis la traversée de l’anticyclone (on avait prévu pas mal de gaz oil) puis une troisième partie dans zone un peu confuse, genre marais barométrique, ou se succèdent pétoles (vent faible ou nul) et petite brise.
Il faut noter que devant l’impossibilité d’avoir une météo fiable au-delà de quelques jours et l’instabilité de l’anticyclone, nous avons choisi une route qui ne nous éloigne pas trop de la loxodromie (route vers un way-point à cap constant).
La traversée est un peu perturbée par la panne de nos batteries de services (qui nous obligera à barrer la nuit) et par le blocage des chariots de grand-voile…
Après 18 jours de mer, soit le 31mai à 18h30, nous mouillons dans l’avant-port de Horta (ile de Fayal), un marinéros vient en zozo nous donner un rdv pour le lendemain matin 9h et nous demande de rester au mouillage. Le rdv de 9h consiste à remplir un formulaire avec le rôle d’équipage et on nous donne un nouveau rdv pour 13h. A 13h (précise) on vient nous chercher pour un test PCR dans une zone très sécurisée, les étiquettes code-barres à nos noms sont prêtes, le test est fait et on nous ramène au mouillage. Il nous faudra attendre le lendemain 11h30 pour récupérer par mail l’ensemble des résultats, négatifs, et pouvoir aller à terre. Au final, un accueil très amical mais sous la contrainte d’une organisation militaire très efficace.
La bière chez Peter est une priorité absolue mais l’expérience est un peu décevante, je ne retrouve pas le bar dans lequel se regroupaient des dizaines de marins pour partager leurs aventures en mer mais plutôt un établissement très médiatisé et fréquenté par quelques touristes.
Nous partons visiter l‘Ile de Pico (en navette) et là nous découvrons ce site grandiose avec le volcan, les roches volcaniques a la cote, les petits pâturages très verts ou paissent des vaches en liberté (qui fournissent une très bonne viande locale), des sites lies a la chasse à la baleine maintenant fermés et transformés en musées ainsi que des petits carrés de vignes enserrés entre des murs en pierre de lave (qui donnent plusieurs vins rouges ou blancs dont le très gouteux Verdhelho blanc).
Le 4 juin, départ pour Ponta Delgada (sur l’ile Sao Miguel) ou nous restons quelques jours. L’ile a de très beaux paysages, avec des lacs volcaniques et un littoral très escarpé, qui compensent un peu la banalité de la capitale (construction modernes sur le front de mer, bâtiment anciens un peu austères….).
Le 10 juin, départ vers Gibraltar que nous atteignons 7 jours après. En fait, nous resterons à la marina Alcaidesa (à La Línea) côté espagnol, plus accueillante que Gibraltar. Ça ne nous empêchera pas d’aller manger un Fish and chips sur Main street à Gibraltar que nous rejoignons à pied en 35 minutes, après avoir traversé la piste d’atterrissage.
Départ le 19 juin pour Toulon, suivent 48 heures de vent fort (plus de 30 N avec des rafales a 45 N) ou nous tirons des bords de grand largue dans une mer agitée puis, arrivée à Barcelone , dernière escale des vacances ou nous découvrons un monde déconfiné et très fêtard. Il faut dire que c’est la nuit de la Saint Jean, les pétards fusent toute la nuit, tout le monde est en fête dans la rue.
Samedi 26 à 20h, Kouskeol est amarré à la vieille darse de Toulon et vient de boucler une énième traversée de l’atlantique, 4350 miles nautiques (8000kms) a environ 10 kms/heure !
Plus d'infos sur : http://www.jduverger.com/an2021retour/an2021retour.php
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Auteur jackduvr
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